La République du Congo dispose depuis hier d’un nouveau Gouvernement composé de 36 ministres. Le Centre d’Actions pour le Développement (CAD) interpelle le Premier Ministre à lutter efficacement contre la corruption, le pillage des ressources et des deniers publics qui privent continuellement les congolais de la plupart des droits humains fondamentaux et mettent à mal l’économie du pays.
Et, exige de ce fait l’application stricte d’une part, de la Constitution qui dispose : « Tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique, est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonction et à la cessation de celle-ci » (art.55) et, d’autre part, de la loi n°4-2019 du 7 février 2019 relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique.
Le CAD fait observer que tous les gouvernements précédents ont volontairement fait le choix de violer la Constitution et la loi sur cette question. Or, la déclaration de patrimoine contribue à la moralisation de la vie publique et constitue un important moyen de prévention de la corruption et de dissuasion pour prévenir et combattre les risques d’enrichissement illicite.
Dans cette optique, le CAD fait aussi appel au Fonds monétaire international (FMI) de soutenir notre demande de déclaration de patrimoine en la considérant comme une exigence supplémentaire que doit remplir l’Etat congolais qui fait face à des défis importants liés à la gouvernance.
Nous invitons également le Gouvernement à
Résoudre immédiatement la crise au niveau du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) qui a des conséquences sur le droit à la santé des milliers d’individus ;
Dénouer la situation des retraités qui cumulent 33 mois de pension non-payée.