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Exécutions sommaires et disparitions forcées : la justice garantit l’impunité aux auteurs

Brazzaville, le 31 octobre 2022. Le Centre d’Actions pour le Développement (CAD) condamne l’impunité dont bénéficient certains agents de la force publique impliqués dans des crimes d’exécutions sommaires et disparitions forcées au Congo, et appelle les plus hautes autorités à faire valoir l’obligation de rendre des comptes. Nous exhortons, par cette même occasion, le Gouvernement congolais à mettre en place un mécanisme national indépendant de surveillance des violations des droits humains. Lire la note de situation

En refusant d’enquêter ou de juger les auteurs, les autorités judiciaires congolaises font clairement le choix de punir les victimes et de protéger les bourreau. Cette gouvernance criminogène doit urgemment cesser. La justice doit redevenir un rempart contre les violations des droits humains

Dimitri Arnaud Sobekela, Responsable des Opérations- CAD.

En effet, plusieurs familles congolaises frappées par des exécutions sommaires et disparitions forcées sont en attente d’une réponse légale et durable qui tarde à venir.

Toutes ces atrocités illégales et cruelles constituent à l’évidence des crimes contre l’humanité mais continuent à ne susciter que l’indifférence quasi totale des autorités. Plus inquiétant encore, le silence des parlementaires qui, en ne questionnant ni le Ministre de la sécurité ni celui de la justice, alors qu’ils sont informés de ces faits cautionnent l’impunité et encouragent cette gouvernance criminelle.  

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