Dans cette dépêche, le CAD fait état de l’étendue des violations documentées. 1817 violations ont été répertoriées. Cliquer ici pour télécharger les données.
Les violations documentées sont en augmentation de 761% par rapport à l’année passée à la même période. Cette augmentation est due à la situation relative aux expulsions forcées à Ndouo (1.685 violations). Les violations en rapport avec ces expulsions de masse représentent 93% de celles documentées en ce premier semestre 2023.
Après ces violations collectives, le trio arrestation arbitraire, atteinte au droit à la présomption d’innocence et traitement cruel inhumain et dégradant, représentant 38% des violations individuelles (132 violations), montrent la pratique violente du maintien de l’ordre et de la sécurité publique.
4% des violations individuelles sont des atteintes au droit à la vie qui se manifestent par l’usage de la torture et des exécutions sommaires.
Loin d’être une fatalité, la situation des droits humains au Congo peut s’améliorer si les gouvernants prennent en compte les multiples recommandations formulées par les organisations de défense des droits humains dans leurs différents rapports.
Guerschom G. Responsable campagne et plaidoyer
