4 policiers soupçonnés d’être impliqués dans l’affaire dite “mère Alice” risquent d’être libérés par défaut de procès. Le CAD appelle à l’organisation rapide d’un procès. Les autorités congolaises doivent choisir entre la justice et l’impunité. Lire le communiqué
Le 9 janvier 2023 marquera la fin du délai légal de détention de ces présumés délinquants ou criminels sauf si les magistrats en charge du dossier arrivent à prolonger régulièrement leur détention pour une durée qui ne peut excéder 2 mois. Le Centre d’Actions pour le Développement exprime sa vive préoccupation au regard de la lenteur avec laquelle cette affaire est traitée par la justice, et appelle les autorités à prendre des actes concrets pour l’ouverture rapide d’un procès. Trois mois sont passés, les victimes et l’opinion publique attendent la tenue du procès pour connaitre la vérité et les niveaux de responsabilité dans cette affaire.Malgré le fait que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Anatole Collinet MAKOSSO affirmait « suivre ce dossier avec un grand intérêt », nous redoutons que les présumés auteurs ne retrouvent leur liberté par défaut de procès. La lenteur judiciaire qui, dans ce cas précis consacre l’impunité, participe à la fragilisation de l’État de droit. Les autorités doivent choisir entre la justice et l’impunité.