Il y a 15 ans, en février 2007, ce traité international était ouvert à la signature. Le CAD lance ce jour, une campagne pour demander la ratification de cette Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.
Le CAD demande la solidarité des organisations de défense des droits humains pour rappeler au Gouvernement congolais son engagement librement consenti devant les Nations unies en 2018 à ratifier cette Convention. Vous pouvez envoyer des lettres aux autorités congolaises à cet effet. Modèle de lettre
CONTEXTE
Autrefois employée par les dictatures militaires, la pratique des disparitions forcées est aujourd’hui répandue dans toutes les régions du monde et dans des contextes très divers. Les victimes de disparition forcée sont des personnes dont les proches et l’entourage n’ont plus aucune nouvelle. Elles sont portées disparues, subissent parfois des actes de torture et plusieurs sont tués ou vivent dans la crainte permanente de l’être. Ces actes constituent systématiquement
un crime au regard du droit international.
Texte très ambitieux, la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées a pris effet en 2010. Elle vise à empêcher les disparitions forcées, à découvrir la vérité sur de tels faits et à veiller à ce que les victimes et leurs familles obtiennent justice, vérité et réparation. Le Rapport du Groupe de travail sur l’Examen périodique universel sur la République du Congo (2018) répertorie 194 recommandations parmi lesquelles la ratification de la Convention internationale pour la protection des personnes contre les disparitions forcées. Ratifiez