Le CAD constate avec amertume que justice tarde à être rendue aux victimes d’actes de torture commis par des éco-gardes courant juillet 2019 dans le Parc national Odzala Kokoua, et l’impunité règne toujours. Nous appelons les autorités congolaises à prendre immédiatement des mesures concrètes pour que justice soit rendue. Lire la note de situation
Notre organisation a également reçu des informations crédibles selon lesquelles les éco-gardes, y compris ceux du Parc national Odzala Kokoua se livreraient constamment à des exactions contre les populations locales et autochtones au nom de la lutte contre le braconnage, mais nombre d’entre elles restent silencieuses.
Le manque de diligence de la justice congolaise dans cette affaire est contraire aux obligations du pays en matière de protection des droits humains, en particulier le droit à un procès juste, équitable et dans un délai raisonnable. Pour Guerschom Gobouang, Responsable- Campagne et plaidoyer – CAD : « Les droits humains doivent être au cœur des méthodes de gestion des aires protégées dans un Etat de droit»